Je me demande si, entre française, juive, et arabe, il faut choisir. Je rends visite à chacun de mes quatre grands-parents, juifs d’origine algérienne et tunisienne exilés en France dans les années 1960, pour interroger avec eux le sens de ces appartenances apparemment contradictoires qu’ils m’ont léguées. Mon trouble, hélas, est peu communicatif.